Vers l’autonomie alimentaire

 

Vidéo réalisée par Pierre-Armand Dussex en 2017 au démarrage du projet

 

Vers l’autonomie alimentaire

Si la population cultivait assez bien les nourritures vivrières, les légumes et les fruits faisaient cruellement défaut. Initier la population à la permaculture nous a paru comme le moyen évident pour améliorer les conditions alimentaires de la population.

 

Jardin communautaire à Gontala

En premier lieu, au printemps 2017, nous avons aménagé un jardin communautaire  à Gontala. Ce jardin n’a pas comme seul but de produire de légumes et des fruits, mais aussi de former la population à la permaculture , principalement les femmes,  afin de réaliser des jardins familiaux. Après avoir initié notre jardinier responsable, Phurtemba, celui-ci a entrepris la formation des femmes de Gontala, puis celles des autres villages, Dobatak, Saisima et Yangden.

 

 

Les jardins particuliers

8 jardins particuliers sont déjà fonctionnels et plusieurs autres sont en préparation. Après une bonne compréhension de l’étique et des principes de la permaculture, les techniques adaptées deviennent évidentes. La formation continue et le suivi est cependant nécessaire. La distribution d’un livre en népalais donne aux habitants la possibilité de mieux comprendre la permaculture et l’adapter a tout leur environnement : habitat, cultures vivrières, élevage et gestion des bois et forêts.

 

 

 

Le jardin de Sekhaya

A Sekhaya, près de Khadbari, se trouve une école privée de grande qualité dépendant d’une association belge, Cunina. 6 enfants du Khembalung fréquentaient déjà cette école et deux nouveaux enfants l’ont rejointe au début de l’année scolaire en avril 2018. Comme plusieurs enfants sont encore bien petits, entre 5 et 12 ans, quatre femmes s’y sont installées en louant des logements. Chacune s’occupe de 2 ou trois enfants. L’une d’elle qui avait suivi la formation en permaculture à Gontala a manifesté le désir d’installer un jardin communautaire. Nous avons loué un terrain de 120 m2 et mis en route, à partir d’octobre, un jardin dont quatre familles pourront en bénéficier. Ce jardin se trouvant plus bas en altitude et en climat subtropical, il est possible de cultiver toute l’année et donc particulièrement intéressant. Les premiers résultats sont encourageants puisqu’on commence déjà à récolter des pommes de terre, épinards et épices.

 

 

 

Distribution de semences

L’association française Kokopelli, par sa campagne Semences sans frontière nous a remis un important lot de semences que nous utilisons pour nos jardins et que nous distribuons aux paysans. Le manque de semences indigènes et la vente en commerces de semences hybrides et non reproductibles rendent les paysans dépendant des grandes firmes agroalimentaires. Ces distributions de semences biologiques de variétés potagères libres de droits et reproductibles les rendent autonomes.